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Des fibules et broches vikings pour tous !

Comme tout ce que nous proposons sur Viking Héritage, nos réalisations de fibules et broches vikings sont finement réalisées, à la main. C’est pourquoi, chaque pièce de notre boutique est unique ! Brillants, ces accessoires sont un indispensable pour tout passionné de la culture viking !

Le choix de notre boutique pourra contenter ceux qui préfèrent les modèles simples. Pour ceux qui préfèrent un design unique avec des animaux de la mythologie nordique, nos produits vous iront à ravir. De quoi ajouter une touche unique à vos tenues ! L’aiguille qui compose ces objets permet une accroche toute en sécurité.

Fabriquées en matériaux résistants comme le bronze ou l’argent, nos broches conviennent à tout type de tissu (lin, laine, coton etc.), et ce sans les abîmer ! Un peu lourds diriez-vous ? Notre expertise dans la fabrication de bijoux vikings permet de proposer des accessoires légers ! Les fibules et les broches ne sont pas une exception.

La fibule un accessoire très ancien

Fibule funéraire étrusque
Fibule funéraire étrusque Source

 

Les broches ou fibules sont portées depuis un certain moment par l’humanité. Avec les bagues, c’est sans doute le bijou le plus populaire des anciennes civilisations ayant bordé notre planète. Porté de face et étant très visible, il peut être le vecteur de créations toutes plus originales les unes que les autres.

Au 7ème siècle avant J.-C., les Etrusques, peuple du centre de l’Italie, sont les premiers à utiliser la broche. Elle sert alors à accrocher les vêtements mais peut aussi décorer simplement une tenue. La plus ancienne fibule possède lui une certaine célébrité.

La fibule de Préneste est la broche la plus ancienne, écrite en latin, trouvée dans le Latium, région de la capitale Rome. Conservée au Musée national de préhistoire et d’ethnographie Luigi Pigorini, elle date du 7ème siècle avant J.-C. Ce bijou a été découvert en 1887, mesure 11,7 cm et porte l’inscription : « Manios m’a faite pour Numérus ».

Cette partie de l’Italie a véritablement été le berceau de la broche car de nombreuses fibules ont été découvertes dans les provinces de Toscane, Latium et Campanie, entre les 8ème et 6ème siècles avant J.-C.

A cette époque, l’objet est révélateur d’une avancée dans le port du vêtement. Fini les nœuds ou la simple aiguille, qui pouvait alors se perdre facilement. A l’origine, la broche est alors en bronze. Les artisans utilisent le procédé dit de la cire perdue. C’est un processus de moulage de précision qui permet d’obtenir une sculpture en métal à partir d’un modèle de cire qui sera éliminé par chauffage pendant l’opération. La pièce est alors fabriquée avec grande précision.

Un procédé pas forcément maitrisé de tous les artisans. Par exemple, la broche étrusque de Chiusi datant de -630, possède l’inscription « Je suis la fibule de Arath Velavesna, Mamurke Tursikina m'a donnée ». On suppose facilement que ce Mamurke Tursikina n’était rien d’autre que le fabricant. Les fibules pouvaient donc aussi porter des inscriptions de marques de propriété et de fabrication. Une sorte de Copyright avant l’heure. Pour les curieux, il est possible de voir ce bijou au musée du Louvre.

La technique de chaudronnerie-martelage d’une barre de métal alternée avec des phases de recuit pouvait aussi être utilisée.

Mais finalement, comment est formée une fibule ?

La composition d’une fibule

Celle qu’on appelle une fibula en anglais est composée de plusieurs parties. On trouve d’abord le corps. Il pouvait, selon les époques et les cultures, être plat, carré, ovale, rond ou encore en forme de demi-cercle. C’est la partie essentielle et décorée de l’objet, qu’on appelle aussi l’arc.

La partie permettant d’accrocher la broche est bien entendu l’aiguille, ou l’ardillon. Elle peut être liée au corps de la fibule, ou bien totalement indépendante.

Pour relier les deux parties décrites juste avant, une liaison est nécessaire. Deux options sont alors possibles. La première consiste en une charnière simple. Mais l’agrafe peut aussi être reliée par un ressort. Il peut être unilatéral, s’enroulant dans un sens (la forme la plus ancienne) ou bilatéral. Dans ce cas, le ressort est plus court, tourné 1 ou 2 fois, ou plus long, jusqu’à 10 cm.

Au sommet de l’épingle, une goupille, qui n’est finalement rien d’autre qu’un axe, traverse un trou et les deux parties se relient.

Les types de fibules

Selon la période historique, les types de fibules ont varié, par leurs caractéristiques et leurs compositions. Durant l’âge de bronze, il y avait ainsi :

  • L’Haslau. Cette fibule se constitue de 2 pièces roulées en spirale, qui sont attachées ensemble, et font ainsi penser à une paire de lunettes.
  • La serpentine de Villanova. La plus ancienne phase de la civilisation étrusque avait créé des variations de fibule en arc. Celui-ci commence par une forme semi-circulaire à sa tête puis se plie en angle droit. Des nœuds le décoraient souvent.
  • La sangsue de Villanova. Ici, l’arc présente un renflement donnant un aspect de sangsue à la broche.

De nombreux modèles sont ensuite apparus pendant l’âge de fer.

  • Marzabotto.
  • Duchkov.
  • Münsingen.
  • Mötschwil.
  • Nauheim.
  • Tène : avec des visages humains et animaux fantastiques.
  • Alésia : formée d’une fermeture à charnière, l’arc plat est de forme triangulaire.

L’Antiquité a aussi été le témoin de la création de nombreux types de broches :

  • Au 1er siècle ap. J.-C., elles sont très répandues. L’arc est semi-circulaire et a un pied assez court.
  • Langton down.
  • Fibules à queue de paon.
  • Nertomartus.
  • Cruciforme. Surnommée « fibule à tête d’oignon », cette broche possède un arc massif et un pied large et rectiligne.
  • Oméga.
  • Krâftig Profilierte. A la fin du 1er siècle apparaissent ces fibules composées d’un large ressort bilatéral et d’une large tête.

Enfin, d’autres types de broches sont apparues durant le Haut Moyen-Âge.

  • Mérovingien.
  • Bague médiéval.
  • Zoomorphe, représentant les animaux.
  • Ce motif d’aigle, très populaire, fait aussi partie des zoomorphes.
  • Arbalète. C’est un système de fermeture de fibule avec un nombre égal d’enroulements de fil de chaque côté de l’arc.

Les fibules et broches chez les vikings

Fibule et broche Viking

Ce type de bijou fait son petit bout de chemin dans l’histoire et nous emmène dans les terres nordiques. On connaît les vikings comme étant de redoutables guerriers et d’intraitables pillards. C’est sûrement d’ailleurs grâce à ses pillages que les vikings ont vu l’apparition des fibules sur leur territoire. Mais pas seulement. Les vikings aimaient aussi les belles choses et les bijoux faisaient partie intégrante de leur culture.

Ce n’est donc pas une surprise de voir le peuple scandinave porter des fibules. Mais attention, les nordiques ne portaient pas n’importe quelle broche.

De nombreux animaux étaient présents sur leurs fibules, tels que des loups Fenrir, Geri et Freki, le dragon Níðhǫggr ou le serpent Jörmungand. Mais les vikings appréciaient particulièrement la forme de la carapace de tortue. Elles étaient les plus populaires et variaient selon le secteur géographique :

  • Les fibules tortues étaient visibles en Norvège, Suède ou au Danemark continental.
  • Les fibules en forme de têtes d’animaux, tels que ceux décrits précédemment, se trouvaient le plus souvent dans le Gotland, île de Suède dans la mer Baltique.
  • Les fibules rondes se trouvaient elles dans le nord de la Suède et en Finlande.

On les trouvait souvent par paire, en bronze et avec deux couches, une dorée et une plaquée d’argent. Comme chez les étrusques à l’origine, elles servaient à maintenir les deux parties d’un vêtement ensemble et à porter des accessoires. Si l’utilisation décorative était très populaire, la fibule ne servait pas qu’à cela dans la civilisation viking.

Vous le savez sans doute, les guerriers nordiques aimaient afficher le statut social qu’ils possèdent au sein de leur village. Les rois et les personnes les plus importantes portaient toute sorte de bijoux pour montrer leur valeur. On trouvait des colliers, des anneaux, des bagues et des broches ! Que ce soit pour les femmes ou les hommes, elles étaient un essentiel de la garde-robe viking, sublimant leurs habits. Par exemple, les femmes vikings les appréciaient particulièrement pour la tenue des robes.

Les robes justement, les demoiselles en portaient durant le mariage avant de devenir des femmes. Au British Museum de Londres, il est possible de voir une paire de fibules tortue viking. Celles-ci ont été portées par les deux amoureux lors de leur union. Une nouvelle preuve de leur importance au sein de l’art viking.

De nombreuses significations

Broche viking Hunterston

 

À la manière de la fibule de Chiusi, la broche Hunterston possède elle aussi une marque de propriété. Ce magnifique trésor des invasions viking a été retrouvé dans l’Ayrshire en 1830. Cette fibule serait datée de l’an 700 et possède une décoration purement celtique.

Au dos, on trouve l’inscription « Mælbrigða possède cette broche ». Si le nom et le design sont celtique et chrétien, l’alphabet runique est lui nordique. Il est possible de voir cet objet au National Museums Scotland.

Si la fibule est un objet décoratif et véritablement artistique, il permet aussi d’affirmer son statut social. La marque de propriété vient renforcer cette idée. Selon les civilisations de l’histoire, les formes de broches ont pu aussi représenter des métiers. Les guerriers et chefs n’avaient donc évidemment pas le même type de fibule accrochée sur leur torse.

Pour reprendre l’exemple de la paire de broches tortue viking, la fibule était également une marque permettant de marquer la situation amoureuse d’une femme. Les mariées avaient sans doute accès à des broches plus travaillées et plus soignées que celles des femmes célibataires.

Enfin, chez les vikings, comme dans d’autres cultures, on porte un grand intérêt à la mythologie. La nordique possède un grand nombre de dieux et de croyances. Il est donc certain que des bijoux servaient à leur rendre hommage.

La fibule de Nordendof

La fibule de Nordendof, datant du 7ème siècle, fait partie de ces bijoux. Retrouvée en 1843 aux alentours d’Augsbourg, la broche d’origine alémanique porte une inscription écrite en langage runique, rendant hommage à plusieurs divinités germaniques.

Il est en effet écrit en ancien futhark, le plus ancien alphabet runique :

« Logaþore, Wodan, Wigiþonar »

La signification du premier nom est incertaine. Une pratique courante consistait à invoquer une triade de dieux pour obtenir de la chance et du bonheur. Logaþore signifie dans ce cas Lódur, l’un des dieux à l’origine de la création de l’homme, ou Loki, dieu de la malice.

Wodan est lui la forme germanique occidentale du dieu Odin. þonar renvoie à Thor, le dieu du Tonnerre. La signification de Wigi reste quant à elle discutée. Une traduction de Wigiþonar signifie « Que þonar consacre ». Cette formule a été retrouvée sur plusieurs pierres runiques de l’époque.

Quelle différence entre broche et fibule ?

Dans le langage courant, on utilise, pour désigner ces agrafes, les termes de fibules et de broches. Mais finalement, sont-elles la même chose ?

La fibule est apparue dès l’âge de bronze. Conçue pour accrocher les vêtements, elle a surtout un but utilitaire au début. C’est par la suite que son utilité en tant qu’objet de décoration va se développer.

Quant à la broche, elle n’est finalement que la petite sœur de la fibule. Plus récente, la broche est surtout portée par les femmes. En effet, avec le temps, de nouvelles techniques de fabrication ont peu à peu permis de supprimer la fibule. La broche a donc un but esthétique. La fixation n’est pas non plus la même. Cachée derrière la partie décorative, c’est une épingle de sureté, fixée soit par soudage, soit par collage.

Mais finalement, que ce soit une fibule ou une broche, les vikings ne faisaient eux pas de différences.